Fin novembre, la météo parisienne est maussade, on rentre doucement dans l’hiver … Et si on se faisait un petit road-trip à Barcelone en Fiat 500?
L’idée du City Break étant enthousiasmante, lorsque Fiat nous propose à Julia de Girltendance et moi même de traverser la frontière pour profiter des derniers rayons de soleil en Espagne, notre valise est déjà prête.
Le rendez-vous est donné à Orly avec Sélim, Camille et Stéphane pour nous rendre à Perpignan afin de prendre possession de nos bolides.
Chacun choisit sa couleur, avec Julia nous optons pour le modèle Fiat 500 X rouge qui nous permettra d’affronter sans mal les routes sinueuses de la côte en passant par Saint-Cyprien, Collioure, Banyuls-sur-mer, le Cerbère qui marque l’emplacement de l’ancienne frontière avec l’Espagne, Port Bou, avant de nous rendre dans les hauteurs au dessus de la ville de Rosas sur la Costa Brava pour déjeuner.
Fiat 500 X – le crossover au look off-road
Le crossover en version Off-road possède un look définitivement plus « tout-terrain » avec l’ajout de barre de toit, des jantes au design spécifique, un bouclier de protection et surtout la traction avant associée au système traction+ ou 4 roues motrices.
Nous n’aurons pas l’occasion de réaliser des franchissements ou de tester pleinement les modes tout terrain mais le 2.0L multijet II 140ch sous le capot associé à la boite de vitesse 9 rapports font clairement le job.
On s’étonne presque de la nervosité de la bête lorsque passe en mode sport, les rapports sont plus long et le moteur s’emballe. Nous avons franchi les différentes routes de montagne quasiment sans aucun effort tout en se faisant plaisir à la conduire.
C’est au Mas Lazuli que nous déjeunerons en terrasse en plein soleil et que nous retrouverons Aude et Doris, les deux sudistes qui arrivaient à Perpignan par le train en décalé de notre avion.
Pour l’occasion Fiat nous a concocté une expérience lifestyle avec cuisine locale et séance de bronzage pendant le café. Difficile de croire que nous sommes en plein mois de novembre.
Nous échangerons notre Fiat 500 X contre un modèle plus « traditionnel » mais toujours très bien équipé, boîte automatique, GPS, Interface Uconnect … qui nous permettra de faire le reste de la route nous séparant de Barcelone. Petite séance photo en mode rébellion entre Empuriabrava et Gérone et nous décidons de tracer notre route en direction de la capitale Catalane afin de flâner à nouveau dans cette ville que nous avons eu l’occasion de visiter en juillet.
Fiat 500 – la citadine sur les routes de Catalogne
Sur route comme en ville, la « petite » Fiat 500 est parfaitement à l’aise, même si les avenues de Barcelone se prêtent facilement à la conduite, il est très agréable de manoeuvrer avec ce petit gabarit. Elle se faufile partout en ville et n’hésite pas à grimper la colline du Montjuïc où se situe l’hôtel Miramar qui nous accueillera pour la nuit en nous offrant un panorama superbe sur la ville.
Le temps d’un apéritif au bar de l’hôtel et il est déjà temps pour nous de nous rendre en taxi cette fois au restaurant la Torre d’Alta Mar situé à l’étage d’une des tours du téléphérique qui traverse le port de Barcelone.
La vue est magnifique, le repas gastronomique est très plaisant et c’est sur l’air d’un joyeux anniversaire que Sélim passera la nuit et commencera une nouvelle année 😉
Après la journée ensoleillée de la veille, place à la brume au dessus de BCN au réveil. Les early birds quittent l’hôtel très tôt pour une dernière séance photo devant la Sagrada Família, nous décidons de prendre notre temps et de profiter des petites routes pour remonter en France.
La conjoncture entre un GPS capricieux et des stations services qui n’étaient pas nos amis nous ont fait louper le déjeuner au restaurant étoilé La Coopérative au domaine Riberach à Bélesta… Et c’est donc sous les moqueries de nos confrères blogueurs (bande de traîtres !) que nous reprendrons l’avion vers Paris pour retrouver la pluie, la grisaille, le froid …
Bilan du test drive famille Fiat 500
Disons le clairement, pour moi, une Fiat 500 doit rester une Fiat 500, c’est à dire un « pot de yaourt » telle que la première génération qui fête bientôt ses 60 ans l’était.
Je peux comprendre que Fiat souhaite mettre à profit une « marque » reconnue mais les modèles X ou L auraient dû avoir une autre appellation pour les différencier.
Mis à part cette petite remarque, sur les modèles que nous avons eu entre les mains, j’ai été agréablement surpris de trouver tout le confort que l’on attend d’une voiture moderne.
Seul petit regret que les « pilotes » en herbe auront? le modèle Abarth n’était pas présent, nous aurons beau nous rouler par terre, rien n’y fait, il est rangé bien à l’abri au parc presse.
Merci à l’équipe Fiat pour son accueil.