On attendait le constructeur coréen sur ce marché très en vogue qu’est le SUV compact.
Chez Hyundai, les SUV on connaît et on sait faire : Santa Fe & Tucson, les deux ancêtres du Kona, arpentent les routes depuis le début des années 2000.
A l’approche de la fin d’année, il était temps de découvrir Kona qui vient se placer dans le haut de gamme du segment B.
Des motorisations pour un usage de tous les jours
Avec ses deux moteurs essence de 120ch et 177ch, Kona se place comme un des SUV les plus puissants du segment B.
Aussi étonnant que ça paraisse, on trouve un mix diesel/essence plutôt impressionnant puisque à ce jour, seules deux versions essences sont proposées au catalogue. Pas de gazole lors de la sortie du Kona.
Et surtout, une boite de vitesse manuelle so 2016 sur la motorisation 120ch. Je me répète mais comment, en 2017 et bientôt 2018, peut-on encore proposer une boite manuelle quand on est un constructeur étranger?
Je comprend que cela ajoute un coût conséquent sur une voiture neuve et que le français moyen d’un certain age rechigne encore à ne plus passer lui même les vitesses.
Mais c’est pour moi, un gain de confort surtout pour une voiture qui se veut urbaine la majorité du temps. Quand on sait que Hyundai vise une clientèle relativement jeune avec Kona (il suffit de voir la publicité). Je suis étonné de ce choix.
Si le diesel devrait arriver dans le courant d’année, on parle déjà en off de deux versions électriques qui pourraient arriver en fin d’année 2018. Pas vraiment la peine de se précipiter sur un marché qui n’est pas totalement prêt en France comme dans le reste de l’Europe. Les deux moteurs essences couvriront déjà la majorité des besoins.
Kona – Full équipé comme un Bibimbap
Histoire de comprendre, le titre ci-dessus, il convient d’expliquer ce qu’est un Bibimbap dans la cuisine coréenne.
C’est un met traditionnel à la fois basique puisqu’il se prépare souvent avec tout ce contient le frigo mais qui est très complet avec son assortiment de viande, de riz et de légumes.
Voilà pour l’analogie avec le Kona. Bien que relativement basique pour être accessible au plus grand nombre, le SUV se voit doter de nombreux équipements et assistants à la conduite.
Dans la finition Executive que j’ai eu l’occasion d’avoir en main, on retrouve :
- Affichage tête-haute
- Assistance active au maintien de voie
- Contrôle de vitesse en descente
- Détection de fatigue du conducteur
- Accoudoir avant
- Aide au stationnement arrière
- Caméra de recul avec lignes de guidage dynamiques
- Régulateur/Limiteur de vitesse
- Système d’accès mains-libres et démarrage sans clé
- Chargeur sans fil pour smartphones compatibles
- Connexions Apple CarPlay™ et Android Auto™
- Système audio premium Krell, 5 haut-parleurs, 2 tweeters, subwoofer et amplificateur
- Système de navigation Europe avec programme de mise à jour de la cartographie et services TomTom Live
- Système multimédia avec écran couleur tactile 8″
- Freinage d’urgence autonome avec détection des piétons
- Jantes alliage 18 » avec insert de couleur
- Sellerie cuir
- Alerte de circulation transversale à l’arrière
- Feux avant bi-LED
- Feux de route intelligents
- Surveillance des angles morts avec assistance au changement de voie
Petite touche de couleurs sur le levier de vitesse ou les aérateurs qui selon le modèle peuvent être teintés comme sur le C3 aircross ou le T-Roc.
Kona en ballade dans le sud
C’est du côté de Marseille que j’ai eu l’occasion avec ma copilote Erika de Girltendance de tester le nouveau joujou de Hyundai.
Pour le tester en toute situation, nous avons emprunté la magnifique route des crêtes, un peu d’autoroute ainsi que le centre ville avec notamment le vieux port et Notre-dame-de-la-garde.
Le Kona est dynamique, la direction est précise et répond rapidement aux directives du conducteur, malgré ses 1m80 de large, il se faufile partout en quelques coups de volant.
Le moteur 120ch à l’essai (et qui représentera environ 95% des ventes) fait le job. On est dans le segment des SUV compact donc on ne cherchera pas les records de vitesse ou la sportivité.
Les bouchons marseillais auront eu raison de ma consommation. Malgré un 5.2l /100km annoncé par le constructeur et sans chercher à faire le pilote, la consommation aura été plus élevée.
En dernier lieu, Hyundai se démarque tranquillement de ses concurrents sur le segment B avec un SUV un poil plus encombrant que les standards, pour un prix légèrement plus élevé mais qui sera compensé par la garantie 5 ans kilométrage illimité et surtout par un équipement plutôt complet.
Hyundai Kona à partir de 21.400€
Modèle testé finition executive 120ch : 25.900€ + options 950€