Annoncée discrètement en fin d’année 2017 auprès de la presse, C4 Cactus vient d’avoir droit à son lifting de mi-vie. Lancé en février 2014, le crossover aux Airbumps divisaient les foules sans juste milieu. On aimait ou on détestait.
La nouvelle génération réussira t’elle à séduire les clients? Pour le savoir je me suis rendu dans le sud de la France pour en avoir le cœur net.
Citroën C4 Cactus, on ne prend pas les mêmes et on redémarre
Vous aimiez la précédente génération de C4 Cactus? Ça tombe bien celle-ci n’a rien à voir.
Citröen C4 Cactus, prend le chemin inverse de tous les restylages actuels. Quand tout le monde vient à SUViser sa voiture, C4 Cactus passe justement du « crossover » à la berline. Enfin, typée offroad malgré tout, on ne va pas perdre le bénéfice confort d’une conduite haute. Ainsi elle n’entre pas en conflit avec C3 Aircross, petit SUV Compact que j’ai testé en Corse à l’automne dernier ou du futur C5 Aircross qui arrivera dans nos contrées d’ici la fin d’année.
Difficile de trouver sa place au sein de la gamme PSA quand je vois chez mes confrères blogueurs qu’ils recherchent systématiquement l’ADN de la marque aux chevrons. Il faudra peut-être se faire à l’idée que Citroën drague aujourd’hui une nouvelle génération de clients en évitant justement toute référence aux « voitures à papa » pour proposer du pop, du fun, du cactus qui pique !
Quant à l’ancienne génération qui ne jure que par les modèles d’avant les années 2000? Ils sont invités à aller voir chez Peugeot pour trouver des modèles plus « haut de gamme », place aux jeunes !
Et la fameuse suspension à butées hydrauliques ?
Seule trace de l’ADN Citroën? La volonté d’offrir une expérience confortable aux occupants de la voiture. Cela passe par des nouveaux sièges Advanced Comfort et par une innovation qui nous promet un effet tapis volant grâce aux suspensions avec butées hydrauliques progressives ™. Petit spoiler, l’effet tapis volant n’a rien à voir avec l’effet bateau que pouvait proposer les DS, BX, CX, XM ou les Xantia par exemple.
Quoi de mieux pour tester ces suspensions censées amortir complètement les défauts de la route qu’une bonne route de montagne. Direction donc le Lubéron avec ma copilote qui adore tweeter en voiture quitte à passer la fin du trajet avec la fenêtre grande ouverte.
Pour faire original, nous n’aurons pas reproduit l’expérience tentée par de nombreux confrères qui consiste à poser une bouteille d’eau sur l’espace plat devant le passager. Et nous n’avons pas non plus laisser un mug de café sur le toit vitré comme dans la nouvelle publicité. Nous avons poser la miniature de la C4 Cactus directement. Bon comme il y a des roues sur cette miniature, l’essai n’est pas vraiment concluant.
Mais vis à vis des passagers, l’effet recherché est bien là. Nous avons un entre deux entre les suspensions rigides que nous connaissons bien sur toutes les voitures et les suspensions hydrauliques à qui on reprochait d’être trop molle dans les virages.
Pour accompagner cette innovation, C4 Cactus est également équipée de siège Advanced Comfort. Pour vous donner une idée du confort, il se rapproche d’une célèbre marque de fauteuil « stress en moins ».
Cela se traduit par une assise plus profonde, un maintien renforcé, le réglage lombaire conducteur et des réglages en hauteur et profondeur.
La mousse à été épaissie de 15mm ce qui apporte un moelleux en plus.
Sans être révolutionnaire dans la pratique, j’avoue que l’assise est confortable et qu’il doit être agréable d’effectuer de longs trajets.
Test drive piquant au cœur de la Provence et du Luberon
Pour parcourir les routes vallonnées du parc naturel du Luberon, deux motorisations essence : le PureTech 110 S&S EAT6 et le PureTech 130 S&S BVM6.
Pas de Diesel au programme de notre road-trip, même si un moteur BlueHDi 100 existe dans la gamme. Peut-être une manière polie pour Citroën de se séparer doucement mais sûrement du diesel.
Les deux motorisations restent assez similaires entre-elles. Elles sont particulièrement orientées vers la conduite économique même si sur voie rapide, C4 Cactus n’a pas à rougir de ses accélérations.
J’ai bien entendu une préférence pour la boîte EAT6 bien connue dans le groupe PSA avec ses passages de rapports doux et fluides. À noter que la boite auto n’existe pas sur la motorisation PureTech 130 qui bénéficie donc d’une boite manuelle 6 rapports. Celle-ci se prend en main assez rapidement même si j’ai remarqué qu’elle accrochait un peu sur quelques rapports.
Point positif pour C4 Cactus, l’insonorisation acoustique a été renforcée et cela devient plaisant de rouler sans avoir besoin de monter le son de la radio à fond.
Comme à chaque fois désormais avec Citroën, la personnalisation est mise en avant avec 31 combinaisons possibles :
- 9 teintes de carrosseries
- 4 packs color
- 5 jantes alliage
- 5 ambiances intérieures
Si avec ça, vous réussissez à avoir la même voiture que votre voisin? Il est temps de vous poser des questions.
Nouvelle CItroën C4 Cactus à partir de 16 950 €