Voilà une proposition très Kawaii de la part de Mitsubishi qui me propose le temps d’une journée de découvrir le Japon.
Une journée? Mais alors la Space Star aurait-elle un mode « vitesse lumière » ? Que nenni. En fait cette journée sous le signe du Japon se déroulera dans l’est parisien.
Et ce voyage à travers les étoiles commence par une visite d’une galaxie colorée peuplée de monstres gentils (ou pas d’ailleurs)
Exposition au Diapason du monde à la Fondation Louis Vuitton
Coincée entre le jardin acclimatation et Neuilly, la splendide fondation Louis Vuitton est donc notre première étape de la journée et pour cause, une partie de l’expo est consacrée à Takashi Murakami, un artiste plasticien contemporain considéré comme le digne héritier d’Andy Warhol.
Ce n’est pas la première fois qu’il expose à Paris puisque ses personnages avaient déjà envahis le château de Versaille en 2010.
Les salles d’expositions géantes de la fondation permettent d’afficher de magnifiques sérigraphies aussi grande qu’un panneau publicitaire « 4 par 3 ».
Trois salles composent la partie réservée à Murakami san :
- DOB : son alter ego caricature d’une certaine souris américaine bien connue revisitée façon manga dans un univers ultra coloré post apocalyptique
- Kawaii : une salle inspirée à la fois des divinités taoïstes et des mangas dessinées par Murakami.
- « The Octopus Eats its own leg » : une fresque de 35 mètres de long consacrée à l’univers des 8 immortels de la religion taoïste entourant une sculpture inspirée du tsunami de 2011 qui déclencha l’incident nucléaire de la Fukushima.
Je retournerait voir cette exposition diapason du monde pour découvrir les autres artistes qui la composent et venir me perdre dans l’univers de Takashi Murakami une nouvelle fois avec grand plaisir.
Après la découverte de cet Ovni, il est temps de prendre les commandes de notre vaisseau spatial.
Test drive Mitsubishi Space Star
Une nouveauté chez Mitsubishi qui vient de rentrer dans l’alliance Renault-Nissan? Et bien non, en fait la petite citadine Space Star existe depuis 2011.
Vendue sous le nom de Mirage partout dans le monde, en Europe le nom Space Star lui vient d’un ancêtre monospace dont la production s’est arrêtée en 2005.
La Space Star que nous avons en main est une phase 2 présentée au salon de Genève en 2016 et qui va voir quelques améliorations dans les mois à venir avec une édition MY19.
En attendant Mitsubishi que l’on connait mieux pour ses pick-up et ses SUV souhaite la mettre sous les feux des projecteurs en annonçant une baisse de tarif de 2000€ ce qui place cette citadine sous la barre de 9000€ dans sa finition « IN ».
Quand on me parle de citadine, je ne peux que faire le rapprochement avec d’autres modèles de l’alliance : Renault Clio ou encore Nissan Micra que j’avais eu l’occasion de tester. Le parallèle est d’autant plus juste que la prochaine génération de Space Star utilisera la même plateforme que ses deux cousines. En attendant, avec ses 3.80m de long c’est une vraie citadine 5 places qui offre du confort pour les places arrières sans renier sur le coffre.
Le 3 cylindres qui équipe la voiture se décline en 1.0l boite manuelle qui développe 71ch et 1.2l en boite manuelle ou auto CVT qui développe 80ch.
Qui dit citadine, dit ville, donc ma préférence ira à la motorisation incluant la boite auto. Même si il faut l’avouer la boite manuelle permet aussi de bouger les 900 kilos de la voiture en toute simplicité.
Elle se faufile facilement dans le trafic même si elle manquera un peu de reprise pour les Fangio en herbe qui souhaitent faire du gymkhana sur le périf. La boite de vitesse CVT laisse perplexe si l’on ne connait pas le principe.
Ici aucun rapport n’est passé par la boite de vitesse, il s’agit d’une accélération linéaire. Au final, elle est beaucoup plus souple puisque aucun à-coup ne vient déranger le conducteur, seule une impression un peu désagréable se fait ressentir lorsque l’on est en phase d’accélération puisque l’on se demande quand le rapport supérieur va passer.
Je conseillerais la boite auto CVT aux conducteurs les plus sages sous peine de maudire cette voiture qui monte dans les tours sans jamais changer de rapport.
En termes d’équipement, la Space Star n’a pas à rougir, en finition Intense, elle s’équipe de feux bi-xénon, jantes diamantées, climatisation automatique, sièges chauffants, l’accès et démarrage mains libres ainsi qu’un système GPS multimédia avec écran tactile et compatibilité Apple CarPlay et Android Auto.
- Space Star IN (1.0 MIVEC 71 BVM5) : 10 990€
- Space Star INVITE (1.2 MIVEC 81 AS&G BVM5) : 12 990€
- Space Star INTENSE (1.2 MIVEC 81 AS&G BVM5 ou 1.2 MIVEC 81 AS&G CVT) : 14 990€ ou 15 990€
Comme je vous l’indiquait un peu plus haut, les trois finitions bénéficient d’une remise exceptionnelle de 2000€
Au départ de Paris, j’ai eu l’occasion de rouler plein est en passant par Versaille et son château pour arriver un peu plus loin dans un petit village des Yvelines à la rencontre d’un nouvel OVNI dans ce ciel étoilé : Asafumi Yamashita.
Asafumi Yamashita – le maraîcher des chefs étoilés qui murmurait à l’oreille de ses légumes.
Une rencontre surréaliste à la ferme Yamashita, avec la découverte du potager 3 étoiles du seul maraîcher qui travaille quand il a envie, comme il a envie et au prix dont il a envie.
Cet ancien expert en bonsaï est autodidacte et nous explique qu’il n’y connaissait absolument rien à la culture. Son terrain en pente orienté plein nord ne devrait donner que des mauvaises herbes et pourtant ses légumes s’arrachent à prix d’or dans les grands restaurants de la capitale qu’il choisit lui même de livrer.
Son secret? Non il ne parle pas à ses légumes et n’a pas de potion magique, cela doit être un mélange de précepte Shintoïste son vrai secret, l’homme respecte la nature et ne cherche pas la surproduction.
Quand il produit des melons, il en fait pousser un seul par pied et ne procède à la cueillette que lorsque le légume est à maturité. Isolé du monde, il prend le temps de vivre et la nature lui rend bien?
Je vous ai donné l’eau à la bouche, ne cherchez pas, sa production est entièrement dédiée à ses amis chefs étoilés. Il propose une table d’hôte les weekends pendant l’été, mais le carnet de réservation est quasiment plein d’une année sur l’autre.
Après un délicieux repas préparés par la femme de Yamashita San, il est déjà temps de reprendre la route en direction de Paris.
Mitsubishi m’avait promis un voyage surprenant au Japon, le pari est réussi.