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Oneplus 7T Pro McLaren edition

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Des fois,  il y a des essais qui ne se refusent pas. Et l’essai de la dernière nouveauté estampillée McLaren fait partie de ses occasions à côté desquelles tout fan d’automobile qui se respecte ne peut pas passer.

C’est donc avec une certaine fierté que j’ai accepté l’essai du dernier… smartphone (!!!) de OnePlus : le 7T Pro, en édition spéciale signée McLaren.

Présentation du Oneplus 7T Pro McLaren edition

Annoncé à 859€, ce smartphone se veut être le summum de ce que propose l’entreprise chinoise.

On retrouve donc un processeur Snapdragon 855+, 12 Go de RAM (au lieu de 8 Go sur la version standard), un triple capteur photo de 48 millions de pixels (pour la focale standard), un emplacement double sim et un magnifique écran AMOLED de 6,67 pouces.

Cet écran est tout à fait remarquable car il occupe toute la surface du smartphone. He oui ! C’est vrai que depuis la sortie de l’iPhone X d’Apple, on s’est habitué à voir les écrans affublés d’encoches en tout genre plus ou moins laides… si bien que l’absence d’encoche donne au premier coup d’oeil un sensation résolument haut de gamme à ce 7T Pro.

Malheureusement, ceci a un prix : le module photo frontal se rabat mécaniquement (avec un mécanisme d’une qualité réellement impressionnante) qui fait perdre l’étanchéité à ce Smartphone.

Ce sont donc 3 semaines que j’ai pu passer avec le 7T Pro McLaren edition.

Pendant ces 3 semaines, à chaque sortie, ce fut une quasi unanimité devant le look du téléphone. Que ce soit ce fameux écran ou la magnifique face arrière aux couleurs McLaren, cette édition du 7T Pro ne passe pas inaperçue.

Première sortie : rencontre avec la McLaren MP4 12C

C’est en 2011 que McLaren se décide enfin à offrir une descendance à la mythique McLaren F1 (si on exclut la Mercedes SLR) avec cette MP4 12C. A l’époque, elle entre en concurrence directe avec la Ferrari 458 Italia. Pourtant, avec son châssis en fibres de carbone et son « petit » V8 bi-turbo elle parait clairement avant-gardiste. Mais il serait totalement absurde de résumer cette supercar à un exercice technique. Esthétiquement, même si les lignes générales privilégient l’aérodynamisme à l’excentricité, les portes en élytre, l’aileron qui sert d’aérofrein, les écopes latérales rende cet MP4 12C terriblement attachante. Mieux, près de 10 ans après sa sortie, elle n’a toujours pas pris une ride.

Une fois à l’intérieur, c’est cuir et Alcantara à foison, le tout dans un habitacle moderne qui n’a pas pris une ride. J’ai donc profité de l’amabilité d’Olivier, le propriétaire de cette MP4 12C pour mettre ce Oneplus McLaren edition dans son écrin naturel (mais finalement assez rare).

Seconde sortie : essais de la Peugeot 2008

Après la fantastique MP4 12C, direction Aix en Provence pour les essais internationaux du Peugeot 2008. Etant donné que l’interface du téléphone est l’interface standard d’Android, inutile de trop s’étendre sur le sujet. Non, au final, je me concentrerais plutôt sur les photos.

Et là, il y a du bon et du moins bon.

Tout d’abord, en standard, même le capteur principal de 48 mégapixels (26mm) est en standard bridé à 12 mégapixels ! Obligé de passer en mode photo pro pour profiter de tous les pixels, c’est un peu frustrant.

Hormis ce petit désagrément, le rendu global est bon tant qu’il y a de la lumière. Dans l’obscurité, ça se dégrade assez vite par contre.

Les photos au grand angle (13mm) et ses 16 mégapixels sont tout aussi qualitatives. L’ensemble est pour le moins convaincant, et si on n’est pas au niveau des meilleurs de la catégorie tels que l’iPhone 11 par exemple, je dois avouer que l’ensemble est convaincant et au dessus de mon iPhone X actuel.

Troisième sortie : coupe du monde féminine d’escrime

Pour cette dernière partie de l’essai, on atteindra assez rapidement les limites de l’appareil. En effet, du haut des gradins, l’utilisation du troisième capteur – le téléobjectif (78mm) – est plus mitigée. Avec une ouverture limitée (f/2.4) et « seulement » 8 mégapixels, ce téléobjectif ne pourra servir que pour dépanner. Qui plus est, comme tout téléphone, la faible réactivité est aussi un frein pour la photographie sportive. Dans un tel contexte, on se contentera de photos d’ambiance et on évitera d’essayer d’immortaliser l’action d’une passe d’armes.

Conclusion de la prise en main du Oneplus 7T Pro

A l’issue de ces trois semaines qui m’auront fait voyager de l’île de France à Aix en Provence en passant par Nantes, j’ai pu apprécier toutes les qualités de ce Oneplus 7T Pro McLaren Edition :

Un écran fantastique sans encoche
Une qualité photo excellente dans de bonnes conditions lumineuses
Un processeur rapide permettant d’utiliser toutes les applications du moment et d’avoir une expérience utilisateur fluide
Un design réussi
Bonne résistance aux rayures : même sans faire particulièrement attention, et sans utiliser la coque de protection fournie avec le téléphone, le magnifique dos de l’appareil est particulièrement résistant aux rayures
Autonomie correcte (jusqu’à 2 jours)


Par contre, j’ai noté quelques petits désagréments :

Pas d’étanchéité
Qualité photo qui baisse très vite avec le manque de lumière, surtout au « téléobjectif »
Hormis esthétiquement, peu de différences avec le Oneplus 7T Pro normal (l’apport des 12 Go de RAM est assez discutable)
Sans la coque de protection, le téléphone est très lisse et peut facilement glisser des mains
Pas de recharge sans fil
Mode 48 Megapixel non accessible « en 1 click »

Dans tous les cas, cette édition spéciale est une vraie réussite et rompt assez agréablement avec la monotonie du marché des smartphones.

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