Nouvelle 500 électrique – essai 500% électrique

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Il y a quelques années au moment où l’électrification de l’automobile commençait à poindre le bout de sa prise, je m’étais fait la réflexion qu’un des modèles qui mériterait cette technologie, c’était la Fiat 500. Et avec un peu de retard sur ces concurrents et un passage par l’hybridation, voilà que la 3ème génération de la voiture iconique du constructeur italien est devenue 100% électrique.

On l’appelle désormais Nouvelle 500 comme l’indique le logo que l’on trouve sur l’avant de la voiture en lieu et place du logo Fiat. Le modèle ayant dépassé en notoriété la marque, il me paraissait logique depuis longtemps également que la marque s’efface au profit du nom « 500 ». C’est désormais chose faite.

Une troisième génération pour la Nouvelle 500

Bien évidemment comme le titre l’indique, la grosse nouveauté c’est l’électrification à 100% de la voiture avec deux niveaux de batteries.

  • Une 23.8 kWh (soit 95ch) qui permet de faire un peu moins de 100km par charge, qui équipe la finition « Action » c’est à dire le premier prix en version berline uniquement (à partir de 24.500€)
  • Une 42 kWh (soit 118ch) qui augmente l’autonomie entre 298 et 321km (norme WLTP) qui équipe les 4 autres finitions et surtout les versions cabriolet et 3+1.

Les deux batteries offrent un couple de 220 Nm, autant dire que pour une voiture qui pèse entre 1180kg et 1330kg, les effets ressentis lors des démarrages aux feux ou pour s’insérer dans une voie de circulation sont bien présents. Elle offre de belles accélérations électriques qui pouvaient manquer sur les anciennes générations.

Concernant l’autonomie et surtout la charge, n’oublions pas qu’il s’agit d’une citadine qui n’aura que peu vocation à traverser la France de long en large. Pour un usage urbain et à condition d’avoir accès à une prise ou mieux à une borne de recharge rapide (jusqu’à 85 kW pour la batterie de 42 kWh). En effet sur une prise standard, on passe à 15h15 pour une charge complète qui descend à 35mn seulement sur une borne de charge rapide. Dans un ordre d’idée générale, si vous en êtes encore à railler l’autonomie d’une citadine électrique, c’est que cette technologie n’est pas faite pour vous.

A l’intérieur, Nouvelle 500 possède un design épuré, Les quelques boutons qui restent accessibles sont liés au confort notamment pour la soufflerie et la climatisation. Le reste des fonctionnalités étant désormais intégrées au système multimédia Uconnect qui pour l’occasion passe en version 5. Mais pour moi, la mise à jour la plus importante de l’infotainment, c’est surtout le mode miroir SANS fil Apple Carplay et Android Auto. Fini le câble qui traine. Une fois les manipulations et autorisations initiales faites, vous montez dans la voiture et votre téléphone et ses applications apparaissent sur l’écran. A vous les joies de Waze, Google maps, Spotify, Deezer et surtout la musique contenue dans votre appareil préféré.
Les plus tatillons d’entre vous (oui, je vous connais) me diront : « Ben oui, mais le câble, il permettait de charger le tel en même temps ». Et bien, je vous orienterais vers la finition Icone Plus qui possède un chargeur par induction situé sous les boutons de la climatisation (et allez, y a même une prise USB si votre téléphone ne gère pas l’induction, ils sont sympa chez Fiat).

L’heure étant à l’écologie, les sièges sont en « Seaqual », il s’agit d’une fibre à base de déchets plastiques marins recyclés. Le toucher est vraiment agréable et les fauteuils permettent une bonne assise avec un bon maintien y compris pour moi qui n’est pas le gabarit de l’acheteuse moyenne de Nouvelle 500.  

Petit détail amusant, à l’intérieur, la poignée de porte est remplacée par un simple bouton sur lequel il suffit d’appuyer pour ouvrir la porte. Quand à l’extérieur, les poignées de porte sont creusées au lieu d’être apparente.

A l’extérieur, même si celle-ci a pris quelques centimètres pour atteindre 3,63m en longueur. La carrosserie évolue légèrement pour être moins arrondie que ces petites sœurs. Mais soyez rassuré, on reconnait bien le design d’une Fiat 500 avec son charme.

Dans les « curiosités » de carrosserie, on notera une version « 3+1 » avec une porte arrière antagoniste qui permet ainsi d’avoir un véritable accès aux places arrières sans avoir besoin de replier les fauteuils. Une idée clairement destinée aux jeunes parents qui veulent pouvoir installer le petit dernier dans son siège auto sans avoir trop besoin de se plier en deux.

Pour ma part, la Fiat 500 ne s’envisage qu’en version cabriolet à la manière de son ambassadeur de charme pour la publicité télévisée à savoir Leonardo di Caprio. Il faut dire que le cabriolet, c’est l’incarnation même de la Dolce Vita. Surtout que dans le cas de notre nouvelle 500e il s’agit d’une capote qui se retracte entièrement jusqu’au coffre. Malheureusement cela alourdit un « peu » la facture puisque le cabriolet commence à 30.900€ pour monter à 37.900€ dans la finition « La Prima » (série limitée pour le lancement).

Essai de la 500 dans la vallée de Chevreuse.

Période de pandémie oblige, cette fois-ci, pas de visite au Lingotto à Turin, l’usine historique de Fiat. C’est donc dans la vallée de Chevreuse par une belle journée ensoleillée que les essais se feront. Pour rendre hommage à un certain Philippe M. grand amateur de cabriolet devant l’éternel, c’est donc le crane au soleil que je roule.

La répartition des batteries sous le plancher de la voiture offre un centre de gravité assez bas, ce qui assure de la stabilité à la voiture y compris dans les nombreux virages de la route. Même si son utilisation sera principalement en ville, elle n’a pas à rougir du tout sur les routes de campagne. Comme je le disais plus haut, les accélérations sont bien présentes sous la pédale en mode normal. Quand on commence à se prendre au jeu de l’autonomie, on opte pour le mode de conduite « Range » qui bride un peu les accélérations et offre une conduite « une pédale », c’est à dire qu’en relâchant l’accélérateur, la voiture freine progressivement jusqu’à l’arrêt complet en regénérant ainsi un peu de jus à la batterie. Et si on s’aperçoit qu’on a un peu abusé de l’autonomie, il existe un mode Sherpa qui va littéralement coupé toutes les options superflues et limitera la vitesse afin de vous amener à bon port / à la borne de rechargement la plus proche.

Il ne reste plus qu’à la recharger après cette balade d’un peu plus de 200km

Je suis ressorti vraiment conquis par cet essai. Nouvelle 500 fait un vrai bond en avant avec cette proposition qui n’a rien à envier à ses concurrentes que sont e-208 ou Corsa-e pour citer ses cousines désormais, mais également à Mini Electric avec qui elle partagera le statut d’icone statutaire (mais à un tarif supérieur pour Mini), Il ne reste que Twingo ou Dacia Spring qui pourront lui voler des clients grâce à des prix agressifs, mais comme je le disais, un / une acheteur·euse de Fiat 500 recherche en priorité le design d’une 500.

Nouvelle 500 électrique à partir de 24.500€

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